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Jean-Paul II - Page 4

  • Annoncer la vérité

    75.05.Valette.JPGAnnoncer la vérité

    Le dialogue ne peut être fondé sur l'indifférentisme religieux, et nous avons le devoir, nous chrétiens, de le développer en offrant le témoignage plénier de l'espérance qui est en nous (cf. 1 P 3, 15). Nous ne devons pas craindre que puisse être lésée l'identité de l'autre par ce qui est en fait l'annonce joyeuse d'un don offert à tous et qui doit être proposé à tous dans le plus grand respect de la liberté de chacun : le don de la révélation du Dieu-Amour qui « a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique » (Jn 3, 16). Tout cela, comme la Déclaration Dominus Iesus l'a aussi souligné récemment, ne peut faire l'objet d'une sorte de négociation dialogique, comme s'il s'agissait pour nous d'une simple opinion, alors que c'est pour nous une grâce qui nous remplit de joie, c'est une nouvelle que nous avons le devoir d'annoncer.

    Jean-Paul II, lettre apostolique Novo millennio ineunte, n° 56.

     

  • La valeur du dimanche

    La valeur du dimanche

    Je voudrais donc insister, à la suite de la lettre Dies Domini, pour que la participation à l'Eucharistie soit vraiment, pour tout baptisé, le cœur du dimanche. Il y a là un Rome.StLouisFrancais.MaitreAutel.JPGengagement auquel on ne peut renoncer et qu'il faut vivre, non seulement pour obéir à un précepte, mais parce que c'est une nécessité pour une vie chrétienne vraiment consciente et cohérente. Nous entrons dans un millénaire qui s'annonce comme caractérisé par un profond mélange de cultures et de religions, même dans les pays de christianisation ancienne. Dans beaucoup de régions, les chrétiens sont, ou sont en train de devenir, un « petit troupeau » (Lc 12,32). Cela les met face au défi de témoigner plus fortement des aspects spécifiques de leur identité, et bien souvent dans des conditions de solitude et de difficultés. Le devoir de la participation eucharistique chaque dimanche est l'un de ces aspects. En réunissant chaque semaine les chrétiens comme famille de Dieu autour de la table de la Parole et du Pain de vie, l'Eucharistie dominicale est aussi l'antidote le plus naturel à la dispersion. Elle est le lieu privilégié où la communion est constamment annoncée et entretenue. Précisément par la participation à l'Eucharistie, le jour du Seigneur devient aussi le jour de l'Église,22 qui peut exercer ainsi de manière efficace son rôle de sacrement d'unité.

    Jean-Paul II, lettre apostolique Novo millennio ineunte, n° 36.

     

  • L'Église et le bien des hommes

    L'Église et le bien des hommes


    28.Chartres.cathedrale.vueaerienne.jpgL'Église ne peut être arrêtée par personne. Le bien temporel et le bien éternel de l'homme l'exigent. L'Église, par respect du Christ et en raison de ce mystère qui constitue la vie de l'Église elle-même, ne peut demeurer insensible à tout ce qui sert au vrai bien de l'homme, comme elle ne peut demeurer indifférente à ce qui le menace. Le Concile Vatican II, en divers passages de ses documents, a exprimé cette sollicitude fondamentale de l'Église, afin que la vie en ce monde soit « plus conforme à l'éminente dignité de l'homme » à tous points de vue, pour la rendre «t oujours plus humaine ». Cette sollicitude est celle du Christ lui-même, le bon Pasteur de tous les hommes.


    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 13.

     

  • L'importance particulière de l'homme

    L'importance particulière de l'homme

     

    06.Luceram.CrecheduMusee.jpg« L'homme est la seule créature sur terre que Dieu ait voulue pour elle-même » (Concile Vatican II, constitution pastorale Gaudium et spes,Jésus-Christ et dont devient participant chacun des quatre milliards d'hommes vivant sur notre planète, dès l'instant de sa conception près du coeur de sa mère. n° 24). L'homme, tel qu'il est « voulu » par Dieu, « choisi » par Lui de toute éternité, appelé, destiné à la grâce et à la gloire : voilà ce qu'est « tout » homme, l'homme « le plus concret », « le plus réel » ; c'est cela, l'homme dans toute la plénitude du mystère dont il est devenu participant en


    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 13.

     

     

  • La victoire par Marie

    NotreDamedelaGarde.13.Marseille.jpg« J'ai appris directement du cardinal Stefan Wyszinski que son prédécesseur, le cardinal August Hlond, avait prononcé avant de mourir ces paroles prophétiques : « La victoire, si elle vient, viendra par Marie »... Au cours de mon ministère pastoral en Pologne, j'ai été témoin de l'accomplissement de cette parole. Une fois élu pape, confronté aux problèmes de l'Église entière, cette intuition, cette conviction m'a toujours habité : dans cette dimension universelle aussi, la victoire, si elle venait, serait remportée par Marie. Le Christ vaincra par Marie. Il veut qu'elle soit associée aux victoires de l'Église, dans le monde d'aujourd'hui et dans celui de demain »

    Jean-Paul II, Entrez dans l'espérance.

  • Annoncer l'évangile avec hardiesse

    L’annonce est animée par la foi, qui donne au missionnaire deAgrigente.jpg l’enthousiasme et de la ferveur. Pour définir cette attitude, comme on l’a déjà dit, les Actes emploient le terme parrhesia qui signifie parler avec hardiesse et courage; ce terme se trouve dans saint Paul : « Notre Dieu nous a accordé de prêcher en toute hardiesse devant vous l’Évangile de Dieu, au milieu d’une lutte pénible » (1 Timothée 2, 2). « Priez aussi pour moi, afin qu’il me soit donné d’ouvrir la bouche pour parler et d’annoncer hardiment le Mystère de l’Évangile, dont je suis l’ambassadeur dans mes chaînes obtenez-moi la hardiesse d’en parler comme je le dois » (Éphésiens 6, 19-20).

    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 45.


  • Refuser le Christ

     

    38.Vizille.Musee.Faineces3.2007.jpgPeut-on refuser le Christ et tout ce qu’il a apporté dans l’histoire de l’homme ? Certainement oui. L’homme est libre. L’homme peut dire à Dieu : non. L’homme peut dire au Christ : non. Mais demeure la question fondamentale : est-il permis de le faire, et au nom de quoi est-ce permis ?"

    Jean-Paul II, encyclique Dives in misericordia, 30 novembre 1980, n° 7.

  • L'Église respecte la liberté

     

    28 Qeyrie-17.JPGL’Église s’adresse à l’homme dans l’entier respect de sa liberté : la mission ne restreint pas la liberté, mais elle la favorise. L’Église propose, elle n’impose rien : elle respecte les personnes et les cultures, et elle s’arrête devant l’autel de la conscience. À ceux qui s’opposent, sous les prétextes les plus variés, à son activité missionnaire, l’Église répète : Ouvrez les portes au Christ !

     

    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 39.

  • L'Église qui se prépare

    Chazelet8.JPG

    il est certain que l'Eglise du nouvel Avent, l'Eglise qui se prépare continuellement à la nouvelle venue du Seigneur, doit être l'Eglise de l'Eucharistie et de la Pénitence. C'est seulement sous cet angle spirituel de sa vitalité et de son activité qu'elle est l'Eglise de la mission divine, l'Eglise in statu missionis, en état de mission, telle que le Concile Vatican II nous en a révélé le visage.

    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 20.

  • La raison d'être de l'Église

     

    Il est nécessaire de tenir ensemble ces deux vérités, à savoir la possibilité réelle du salutChuteEau.Fleurs.jpg dans le Christ pour tous les hommes et la nécessité de l’Église pour le salut. L’une et l’autre nous aident à comprendre l’unique mystère salvifique, et nous permettent ainsi de faire l’expérience de la miséricorde de Dieu et de prendre conscience de notre responsabilité. Le salut, qui est toujours un don de l’Esprit, requiert la coopération de l’homme à son propre salut comme à celui des autres. Telle est la volonté de Dieu, et c’est pour cela qu’il a fondé l’Église, et l’a incluse dans le plan du salut.

    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 9.